C.o.A.C. : Cabinet of Artificial Curiosities (Exotic Wastes)

Avec l’aide à la Recherche ADAGP

C.o.A.C. (acronyme anglais de Cabinet Of Artificial Curiosities) : se prononce COUAC (s. m.)[kouak] – Familier. Interjection : Onomatopée ou substantif. Son faux ou discordant qu’émet accidentellement un chanteur ou un instrumentiste ; canard.


Le Projet C.o.A.C. étudie la métamorphose de nos déchets en organismes semi-vivants, conséquence méconnue de l’activité humaine sur l’environnement.
Aussi appelés « déchets exotiques », les « Coacs » sont constitués exclusivement de déchets issus des rejets et productions humaines : aggloméras et débris principalement de plastiques, de verres, de métaux, de fibres, de tissus, mais également de substances chimiques (néonicotinoïdes, hydrocarbures polycycliques aromatiques, glyphosate…) provenant des laboratoires pharmaceutiques et de la pétrochimie.


Depuis un demi-siècle, plusieurs études réalisées par des experts scientifiques ont conclu que ce phénomène serait du à la dissolution de matériaux solides dans des substances chimiques contenues dans l’air et dans les océans à des concentrations trop élevées. Plus de 500 produits dépassent actuellement les quatre critères de POP (persistance, bioaccumulation, toxicité et déplacement à longue distance). Ces mélanges involontaires, en s’agglomérant de manière inattendue, provoquent des restructurations chimiques et biologiques qui évoluent vers des formes semi-organiques et créent de nouvelles bactéries de synthèse disposant de leur code génétique propre.


Bien que très peu connus du grand public, les “Coacs” envahissent aujourd’hui nos écosystèmes. Ils sont directement liés aux activités humaines, à la surconsommation et à la surproduction de déchets.
Nous contribuons donc continuellement à leur développement et leur prolifération. S’il est difficile à ce jour de prévoir leur évolution dans les décennies à venir, il s’avère néanmoins évident que nous devrons adapter nos comportements.


Au travers d’un Cabinet de curiosités, cette série (chrono)photographique non exhaustive propose à la fois une étude comportementale de ces organismes semi-vivants, et une réflexion sur l’impact de l’activité humaine, probablement irréversible, sur son écosystème et l’incertitude quant à l’évolution de ce dernier.


Cette exploration docu-fictionnée débute par l’étude de spécimens situés sur le territoire français. Elle est amenée à s’élargir à d’autres territoires.

Bonne découverte…